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La bête du Gévaudan

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La bête du Gévaudan Empty La bête du Gévaudan

Message par Admin Mer 15 Juin - 18:13

Sous le règne de Louis XV, des dizaines de personnes sont victimes d'une bête sauvage dans le Gévaudan, ancien nom donné à la région qui correspond à peu près à l'actuelle Lozère. Mais, bientôt, ce sont également l'Ardèche, la Haute-loire et le Cantal qui sont touchés par les ravages de l'animal mystérieux.

Pacte des loups

Inspiré par des faits réels survenus sous le règne de Louis XV, le film "Le Pacte des Loups", de Christophe Gans revisite l’un des rares mythes français: celui de la "Bête du Gévaudan" qui tua plus d’une centaine de personnes...


Avant le Gévaudan ?

En 1763, une série d'attaques est recensée du côté du Dauphiné. On parle d'un animal « de la taille d’un très gros loup, couleur de café brûlé un peu clair, ayant une barre un peu noire sur le dos, le ventre d’un blanc sale, la tête fort grosse et [rebondie ?], une espèce de bourre qui forme une houppe sur la tête et à côté des oreilles, la queue couverte de poil comme celle d’un loup ordinaire mais plus longue et la portant retroussée au bout ». Sur la fin du mois d'octobre, la bête traverse un troupeau de moutons pour se jeter sur un petit berger âgé de quatorze ans, qui est délivré par sa camarade3. Les attaques et la description de l'animal présentant de nombreux points communs avec la Bête du Gévaudan, certains auteurs tel Jean-Claude Bourret avancent l'hypothèse qu'il s'agit du même animal

Au printemps 1764, une femme est attaquée près de Langogne par une bête que ses bœufs mettent en fuite. Peu de temps après, le cadavre d'une jeune fille de quatorze ans est retrouvé. Cette victime serait la première d'une longue liste.


Trois ans de terreur

Selon les témoins, l'animal responsable de l'agression de la bergère et de la mort de la jeune fille n'est pas un loup, mais une énorme bête à grosse tête, aux flancs rougeâtres, avec une raie noire sur le dos et une queue touffue. Les attaques sanglantes se succèdent et plusieurs enfants, notamment, sont tués.

Un garçonnet qui rentre des champs en poussant son troupeau voit soudain la bête se jeter sur lui. Il a le bas-ventre déchiré et meurt dans les minutes qui suivent. Une fillette, qui descend seule vers les pâturages sous le regard de sa mère, est attaquée par l'animal. Sa mère et ses deux frères se précipitent à son secours, mais, lorsqu'ils parviennent sur les lieux, le cadavre est déjà presque méconnaissable: le ventre a été fouillé, la peau du crâne arrachée et en partie rabattue sur le visage.


Une véritable psychose s'empare des habitants de la région qui ne sortent plus qu'armés de couteaux ou de fourches. Quelques battues sont menées, mais sans grand succès. Les rares journaux de l'époque font état de ces attaques et l'émoi est si grand qu'un régiment de soldats du roi, des dragons, est dépêché sur les lieux. Comme si elle l'avait senti, la bête, après avoir semé la terreur dans le Vivarais et le Gévaudan, gagne l'Aubrac et la Margeride, où elle continue à tuer, laissant sur place de nombreux cadavres décapités et déchiquetés.

Les battues organisées par les dragons secondés par les villageois ne donnent aucun résultat. Deux chasseurs de loups venus de Normandie, Denneval et son fils, se lancent à leur tour à la poursuite de la bête, mais en vain. Le 1er mai 1765 cependant, deux habitants de la région, les frères Martel de la Chaumette, blessent mortellement un gros loup. La bête du Gévaudan est-elle morte ? En fait, le carnage reprend peu après.


Devant l'ampleur prise par les événements, le roi Louis XV envoie le lieutenant de ses chasses, François Antoine, dit Antoine de Beauterne, réputé être le meilleur fusil du royaume, pour traquer l'animal. Après trois mois de chasse, Beauterne tue, en septembre 1765, près de Sainte-Marie-des-Chazes, un loup énorme, dont le corps est empaillé puis emporté à la Cour, où il fait sensation.

La dépouille semble avoir été conservée quelque temps au Muséum de Paris, puis on perd sa trace et nul ne sait ce qu'elle est devenue aujourd'hui. Le succès est trop vite célébré: peu après, le massacre recommence. Un jeune noble, le marquis d'Apcher, organise alors de nouvelles battues. Au cours de celles-ci, le 19 juin 1767, un certain Jean Chastel abat un nouveau loup au curieux comportement: au moment où le chasseur l'a mis en joue, l'animal s'est arrêté et n'a, semble-t-il, pas cherché à fuir. Cette fois, l'hécatombe s'arrête définitivement. Selon les chiffres officiels, la bête a tué 100 personnes (en majorité des femmes et des enfants) et en a blessé 30 autres au cours des trois ans durant lesquels elle a sévi.


Une bête humaine ?

Les autres contemporains estiment que les crimes de la fameuse bête sont l'œuvre d'un ou de plusieurs loups géants, c'est-à-dire celui tué par Antoine de Beauterne, celui abattu par Jean Chastel et celui blessé par les frères Martel. Mais certains font remarquer que les loups solitaires n'ont pas l'habitude d'attaquer l'homme en général, et encore moins de décapiter les cadavres.

Des hypothèses particulièrement fantaisistes ont été avancées pour expliquer la nature de l'animal. Il s'agirait d'un singe ou d'un homme-léopard venu d'Afrique ou encore d'une hyène échappée d'une ménagerie, voire même d'un extraterrestre débarqué d'un OVNI ! La plus récente de ces théories fait référence à un hybride de lion et de tigre... Une autre thèse évoque les agissements d'un homme déguisé en loup pour commettre ces actes et ayant ainsi profité de la psychose générale, ou encore d'un dresseur qui aurait lancé des animaux sur les habitants voisins.

Certains témoins affirment, en effet, avoir vu la bête traverser un cours d'eau debout sur ses pattes postérieures. C'est, au moment de l'affaire, une opinion très répandue parmi les paysans, et la famille Chastel, précisément, est fréquemment accusée. Ce qui pourrait expliquer pourquoi l'animal, connaissant son dresseur, a marqué un temps d'arrêt en voyant Chastel s'approcher d'elle. Les meurtres ont cessé depuis longtemps, mais la bête a inscrit à jamais le nom du Gévaudan dans l'imagerie populaire.
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